Un livre percutant que je conseille à tout le monde.
André, épervier
Ayant découvert Michel Jean, l’auteur de fiction, l’an passé avec son livre Elle et nous qui retrace, de manière romancée, en alternant réalité et fiction, la vie, mais surtout l’enfance de sa grand-mère Shashuan Pileshish (devenue Jeannette Gagnon), au sein de la communauté indienne Innu, j’avais hâte de lire ce deuxième roman, Le vent en parle encore basé sur la réalité qu’ont vécus de jeunes Innus, alors qu’ils ont été déracinés et envoyés de force dans des pensionnats indiens pour tenter de les assimiler.
Voici ce que Michel Jean m’avait dit sur le sujet de ce livre, alors que je l’avais rencontré au Salon du livre de Québec l’an passé. Et sur quel projet travaillez-vous maintenant?
« Je suis en train d’écrire un autre livre, qui sera complètement différent, mais qui va traiter des autochtones. Cela va parler des pensionnats indiens. Je ne savais même pas que cela existait au Québec. J’ai fait des reportages là-dessus dans l’Ouest canadien, et je me suis rendu compte que des membres de ma famille se sont faits envoyés dans des pensionnats à la Baie James, à l’Ile de Fort Georges, où ils ont été agressés sexuellement. Ce sera un livre plutôt dans le style d’un thriller, genre d’enquête, avec comme trame de fond, le pensionnat.»