Garder en mémoire
Par un soir d’encre, vitesse effrénée.
L’ami sincère me conduit à son chevet.
Il y a hantise, rencontre douloureuse.
Nervosité extrême sachant l’issu ultime.
Une chambre impersonnelle attend ma venue.
Silence tragique flotte dans cette pièce étouffante.
Je suis là, bouche bée, regard pénible
Scrutant l’infirmière d’un visage compréhensif.
Un sommeil profond, l’inertie complète.
Aucune souffrance étalée, respiration honnête.
La réveiller aucunement, paix intérieure.
Une maman qui s’éteint, volte-face.
Je m’éloigne gardant un souvenir serein.
Le lendemain, un cœur s’est arrêté.
Délivrance, repos tant souhaité.
Je ferme les yeux pour pleurer.
André, épervier
Commentaires
C'est un poème émouvant et rempli d'amour en mémoire d'une maman regrettée.
Avec toute mon amitié.
Isabelle
Très beau poème et tellement réaliste!
Merci pour ce mots justes qui vont droit au coeur.
Je vous souhaite une excellente nuit et un très bon vendredi.
Avec mes salutations amicales.
Marie-Hélène